Message très personnel.

C'était dimanche, lorsqu'il chantait.

Je ne sais pas trop ce qui m'a pris, je voulais fondre en larme, j'aurais tellement voulu. Mais pas devant tout le monde, surtout pas.

Il chantait des chansons françaises, d'habitude je n'aime pas tellement; là, ça bouillonnait en moi.

Je me levai comme tous les dimanches matin, fatiguée, bref la routine. Je ne pensais pas rencontrer cet homme. C'était un pur hasard.

Je ne sais pas trop ce que je ressentais à ce moment, à cette période, et pourquoi ça m'a touchée.

Pour la première fois, j'aimais ce genre de musique, je comprenais les paroles, elles étaient si belles, vieillottes, mais belles.

" Est-ce que fumer est un péché? " " Non, c'est juste mauvais pour la santé. " D'un côté, ça m'a rassurée. Je me sens plutôt bien.

Je pensais m'ennuyer, mais j'ai adoré. J'aimerai tellement le réécouter. Mais peut-être que l'écouter juste une fois est mieux. Ca casserait le mythe. Peut-être que les gens n'aiment pas, ça m'étonne presque d'aimer. Peut-être était-ce seulement son regard, sa sincérité. J'en étais toute bouleversée, même quand il est parti.

Et si quelqu'un me chantait une chanson? Et si quelqu'un m'en écrivait une? Et si quelqu'un jouait du piano, en me regardant? Et si quelqu'un me souriait? Et si quelqu'un d'autre m'aimait ?

J'ai l'impression que ce que je dis, les mots que j'utilise sont cucu la praline, pas très crédibles, mais bon, c'est ce que je ressens et ce que j'ai envie de dire. Chaque mot est pensé. C'est marrant, j'ai aucune limite sur ce blog, je dis tout, je ne me retiens pas du tout, je n'hésite même pas. J'aime bien.

Il y a du linge étendu sur la terrasse. Et c'est joli.

C'était pourtant bien. On aurait pu vivre. Plus d'un million d'années.