Un jour j'ai appris que, et puis ça, et puis ça, et puis ça
J'ai rarement eu autant le sentiment de te ressembler. Je me reconnaissais dans ces deux articles que tu avais publiés. J'ai ressenti une affection très forte d'un coup. J'avais l'impression de découvrir une partie de toi que j'ignorais. J'ai eu l'impression de mieux te comprendre, de mieux saisir. C'est sûrement aussi parce que tu te comprends mieux. J'me suis rendue compte d'un truc un peu incroyable aussi. J'ai toujours eu beaucoup de mal à faire lire ce que j'écrivais, mes devoirs, mes notes passagères. J'ai l'impression de me dévoiler, d'être nue. Je savais très bien que c'était un peu un journal ici, mais là j'ai un peu mieux réalisé. Tu écris des phrases nominales parfois, ou une phrase composée uniquement d'un infinitif. Tu montres quelque chose de toi, une pensée que t'as saisi, et tu l'exprimes de cette manière. On dit souvent que les phrases nominales ont quelque chose d'osé, que c'est un effet de style, quelque chose que l'on peut juger négatif. Nous, en écrivant, on s'en fout. On écrit ceci ou cela, comme on a envie de l'écrire, comme on l'a ressenti. Si j'écrivais un jour, M'épanouir. Apprécier. Aimer, je me demanderais si la personne qui le lit va me juger. Je ne dis pas tout cela pour analyser ce que tu as écrit, en plus, cela a quelque chose de très désagréable de se sentir analysé. Mais, je ne sais pas, j'ai tellement eu le sentiment de découvrir une partie de toi, un aspect de notre amitié. Ca sonne faux "un aspect de notre amitié". De notre relation, c'est pire. Mais, comme toi, j'ai beaucoup ressenti cela l'année dernière, je me sentais seule parfois, mais ce n'était pas désagréable, je me comprenais beaucoup mieux, même si j'étais moins entourée. Mes relations étaient plus fortes, plus sincères. Et puis, cette envie de pleurer, de crier sans réellement savoir pourquoi, d'avoir l'impression d'avoir le mal de vivre. Je comprenais vraiment "conflits et trouvailles intérieurs", ça a quelque chose d'assez fascinant finalement de ne pas tout saisir. Le vide, la philosophie taoïste perçoit pas du tout le vide comme quelque chose de négatif. En Tunisie, j'ai entendu une femme parler pendant 20 minutes du taoïsme, j'avais envie que ce soit ma religion. J'aime vraiment mon année, j'aimerais te faire comprendre ce que je vis. Je découvre tellement de choses, je me rends chaque jour un peu plus compte de mon ignorance infinie. Et puis, la vie est belle. J'ai fait une rencontre, je t'en parlerais mieux, qui a changé ma manière de voir les choses. J'ai envie de vivre, tant pis si je ne suis pas très riche. Je veux voyager, lire, écrire, comme en Tunisie. En Tunisie, je parlais à des gens, j'écrivais, je lisais. Bref, sans vouloir paraître cucu, fausse, polie, sentimentale, consensuelle, je t'aime.
Shake everything you've got
<< La vie est belle >> Film émouvant, phrase plutôt ordinaire; étonnante et troublante vérité.
<< En fait, les jazzman utilisent leur instrument comme s'il était leur propre corps. Ils essayent d'exprimer ce qu'un homme exprime quand il pleure, crie, chante, rie.>> Je voulais juste retenir cette phrase.
Les conseillères ont été rassurantes et encourageantes. Les enfants étaient contents de me voir. Le prof a dit que j'étais capable. Le prof. Alors je peux peut-être croire ce qu'il dit. Tu es revenue. Et puis, il y a Marc. Et puis, elle m'intrigue. Et puis, j'aimerais m'amuser, oser, m'habiller n'importe comment, arrêter d'être une sale paresseuse. J'aimerais (presque) tout connaître. Il y a tellement de choses à apprendre. Travailler le timbre de ma flûte, travailler le timbre de mon existence.
M'épanouir. Apprécier. Aimer.
What you need
Conflits et trouvailles intérieurs.
Derrières ces mots, il y a pas mal de petites réflexions qui se sont rencontrées en moi.
Oui, des rencontres avec moi-même. Je ne sais pas exactement quels évènements, ni qui a provoqué tout cela.
Le fait est que j'ai changé.
Est-ce possible de changer? En tout cas, je me comprends si je dis que j'ai évolué.
Je suis un peu plus sûre de moi, je crois.
Et j'aime bien. Même si ce n'est pas toujours plaisant ou rassurant.
Parce qu'il y a de très jolis hauts, mais de cruels bas.
Finalement, c'est pas facile de se prendre la tête.
J'ai rencontré de belles personnes tout au long de ma vie.
Mais je me rends quand même compte que je suis seule parfois. Mais ce n'est pas quelque chose de complètement horrible ou détestable.
J'aimerais habiter mon propre corps. Et l'habiter confortablement.
Je pense que c'est impossible, mais pourquoi pas tenter.
A l'heure où j'écris j'ai l'impression d'être triste, mais je ne suis pas sûre de la raison pour laquelle je le suis.
Nostalgie, lassitude, dégout, rancoeur, découragement, peur, regret, espoir... Tout cela en même temps?
J'ai envie de pleurer. C'est énervant de ne pas exactement savoir pourquoi.
C'est rigolo et en même temps agréable: t'es un peu mon journal intime même quand t'es pas là.
QU'AIMER ?
Jamais je n'aurais pensé...
"Tant besoin de lui"
Je me sens si envoûtée
Que ma maman me dit: ralentis
Désir ou amour
Tu le sauras un jour
J'aime j'aime
Tes yeux, j'aime ton odeur
Tous tes gestes en douceur
Lentement dirigés
Sensualité
Oh stop un instant
J'aimerais que ce moment
Fixe pour des tas d'années
Ta sensualité
Il parait qu'après quelques temps
La passion s'affaiblit
Pas toujours apparemment
Et maman m'avait dit: ralentis
Désir et amour tu le sauras un jour
J'aime j'aime
Tes yeux, j'aime ton odeur
Tous tes gestes en douceur
Lentement dirigés
Sensualité
Oh stop un instant
J'aimerais que ce moment
Fixe pour des tas d'années
Ta sensualité
Je te demande si simplement
Ne fais pas semblant
Je t'aimerai encore
Et encore
Désir ou amour...
Lespetitspoissontrouges.
En fait moi aussi je bade, et tu sais pourquoi : A cause de Facebook. C'est cela le pire. J'ai souvent badé à cause de Facebook sauf quand j'en avais plus. Je me demande trop souvent ce que les gens pensent de moi. Là, j'ai envoyé un message facebook à un mec que je connaissais à peine mais je l'aimais bien, je ne comprends pas trop pourquoi j'ai fait ça. Il m'a pas répondu, pourtant il est allé sur son facebook. Evidemment c'était pas grand chose, un message d'anniversaire plutôt gentil envoyé une semaine en retard, bref. Le genre de message auquel on est pas obligé de répondre. Alors c'est con, je sais. Mais si j'avais été "stylée" on m'aurait peut-être répondu, après je me dis que c'est con, que je m'en fous... Et puis c'est quoi être stylé? Fumer, être sociable, cultivée, grande, fine, bien goalé ? Bref, moi aussi, parfois je regarde le facebook des autres avec envie en me disant que même s'ils me ressemblent pas, chez eux "c'est mieux", leurs potes leur correspondent, ils sont bien... J'espère trouver ça dans ma prépa et que tu trouveras ça aussi même si au fond il y a bien des gens qui se disent chez "nous" c'est bien. Toi, avec Marilyn et Maud, moi avec Michel. Peut-être qu'on nous envie aussi ? On le saura jamais. Tu sais, ils étaient pas si badants, déprimants tes articles, j'ai aimé les lire car c'était trop ce que je ressentais parfois. J'ai tellement l'impression d'être double parfois: d'être un jour une fille qui se prend pas du tout la tête, pour qui tout va bien, et l'autre le parfait contraire. Enfin, je crois que même si je me sentais "heureuse", j'aurais pas déprimé en les lisant, c'était assez "juste" finalement et puis ce sont des sentiments humains, j'adore lire les sentiments humains parfois, voir que d'autres personnes ressentent ce que je ressens.
Objectif : Ne plus jamais bader à cause de Facebook, car c'est ridiculement ridicule.
JAZZ JAZZ JAZZ JAZZ
J'oubliais ce détail important. Le Jazz.
Je ne saurai pas l'expliquer, ni le comprendre mais je vais essayer.
Je me rappelle de mon premier cours. J'en suis sortie presque en sautant de joie, en riant, et presque en rigolant. Je me sentais heureuse, je me sentais vivre.
C'était le premier jour.
Ensuite, j'observais mon incapacité, ma timidité, mon découragement, mon désappointement et les leurs. J'ai pourtant envie de réussir, je ne sais pas tellement pour quelles raisons, mais c'est important. Peut-être simplement parce que j'aime, et je veux.
Pourtant parfois j'oublie. Mais quand j'y repense, c'est tellement envahissant. Voilà, envahissant. Je cherchais le mot et celui-là est parfait. J'aime quand les mots correspondent parfaitement à ce que j'essaye de dire.
Jonas en a fait son métier. Je l'admire tellement. Je crois qu'il a compris un truc. Moi, de mon côté, je bosse au lycée, et peut-être que je passe à côté de choses essentielles pour moi, pour mon épanouissement. Qu'est-ce qui est le plus important pour moi? pour les autres? dans la vie?
"Je veux embrasser plusieurs choses à la fois et ne me centre en rien."
J'ai pourtant de la bonne volonté, je crois. Mais je n'y arrive pas.
"Ne pas écouter les autres."
Et il y en a d'autres...
Bla bla. "Cela devient grave quand c'est secret".
Je suis contente, j'ai eu 12 en philo.
Un jour quelque me demandera:" c'est quoi le jazz?" et je lui répondrai: << C'est ça. >> et bim...
Que faire?
Des mots comme ci, comme ça, par ci, par là..
Petit coup de blues. Rien de très grave.
Je devrais être en train de réviser mais me voilà en train de ressusciter notre cher blog, et surtout, de déballer mes petits problèmes à la con.
En fait, j'ai l'impression que mes efforts ne sont pas récompensés, ni même remarqué par les profs. Je travaille, je dors pas assez, je fais la gueule, j'essaye d'arriver à l'heure, je m'occupe bien du cahier de texte comme il faut, je lis mon petit journal dans le tromé, bla bla bla.
C'est vachement décourageant tout ce bordel, et puis c'est énervant de voir que ça m'atteint comme ça. C'est normal c'est mon futur, mais tout de même, y'a pas que le travail dans la vie. J'espère.
A part ça, j'errais sur facebook, et, de profil en profil, je visite ceux des gens du collège. Alex, Léa, David, Ratheesan, Valentine, et c'est tout. Je voulais arrêter le massacre.
Jalousie, amour, amitié, ambiguité, attachement, fascination, joies, pleurs, envies. Voilà tout ce que j'ai pu RE-sentir en l'espace de quelques minutes.
En fait, je crois que ça m'a rendue triste. Est-ce que je dois vraiment être triste? Ou est-ce que ce n'est pas du tout nécessaire?
Peut-être que seuls les bons moments (ou ceux que j'ai cru être bons) me sont venus à l'esprit. J'ai pourtant vraiment l'impression que c'était juste, BIEN.
Pas de prise de tête, c'était bien. Que dire de plus? C'était bien.
J'ai aimé cette période, les gens, le collège, le quartier, l'ambiance. Vraiment.
Et eux, ils se revoient aujourd'hui, ils sont tjrs aussi potes, voire plus. Ils vivent qqchose d'incroyablement bien, et enviable. Ils sont bien comme ça.
A côté de ça, il y a moi. Au lycée Montaigne. Je ne suis même pas sûre de revoir les personnes avec qui je passe mon temps. J'ai coupé les ponts avec le collège et je crois que je le regrette un petit peu beaucoup.
Peut-être, et j'aimerais bien, que je ne me fais que des illusions. Après tout je me fonde sur quelques photos, et quelques paroles en l'air. Et puis, c'est juste de passage. Mais sur le moment, ça fait un pincement au coeur, comme si quelqu'un le serrait dans sa main, plutôt fort, sans s'arrêter. Je me sens conne d'écrire ça parce que demain j'aurai oublié.
Et pourtant, à l'instant même, j'aimerai bien vivre quelque chose comme ça. Et en même temps, quelque chose de nouveau, quelque chose de grand, énorme, fou. Quelque chose d'incroyable, d'éternel, qui ne me décevrait jamais, pour toujours, et même que les gens seraient jaloux.
Je sais même pa de quoi je parle! Je crois que je veux juste quelque chose en plus dans ma vie, là, maintenant. Pas forcément de l'amour ou de l'amitié (même si c'est ce qu'on pourrait comprendre en lisant ces quelques lignes) j'avoue que je l'ignore moi aussi.
Ca se trouve, j'ai raconté n'importe quoi. Mais c'est ce qui se passait dans ma tête, tout ce que je voulais exprimer.
PS: J'ai parlé à Apolline et à Arthur. Et c'était bien.
Je me sens bizarrement bizarre. Au boulot.
:)
Quand on a travaillé le soir, il est difficile de travailler le matin.
Tu sors de la salle du baccalauréat d'histoire, tu te sens bien, c'est fini blablablablabla. Puis, le soir même et le lendemain, tu te rends compte que t'es quand même un peu déçue, qu'avec un peu plus de méthode et sans "perturbations" t'aurais mieux réussi.
Mais, surtout, tu penses à tout ton bac et tu te dis que t'aurais pu faire mieux partout, que toutes tes matières auraient pu mieux se passer. Pas si t'avais mieux révisé, mais juste déjà si t'avais réagi autrement devant tes sujets, géré ton temps. Mais, tout cela est passé. Maintenant, c'est l'attente des résultats.
J'ai enlevé l'article précédent car il était badant, mais celui là aussi en fait.
J'aimerais tellement avoir une "bonne" surprise.